Maybe Things could have been different … in another life … {Arzhur}

Je me promenais. Tranquillement. J'étais bien et il faisait beau. Les bois étaient frais parfaitement ce dont j'avais besoin en cette saison de chaleur assez forte. Les bois étaient donc l'endroit le plus judicieux pour se poser un petit peu et éventuellement faire une autre petite sieste à l'ombre. Et j'en avais besoin. Les choses n'étaient plus évidentes depuis la fin de la bataille. Ma blessure me faisait encore mal parfois. Mais elle ne me rappelait quel a haine que m'inspirait maintenant mon cousin. Je ne comprenais pas comment est ce qu'il pouvait tout le temps suivre Ciaran sans jamais, pas une seule fois se poser de questions. Il n'avait pas tout les jours raisons Ciaran. Dieu que non! Un léger bandage toujours autour du dos, prenant le devant de ma poitrine également je ne pouvais porter que des petites robes légères et vaporeuses. Celles qui me donnaient l'impression de ne rien porter du tout.

Je soupirais doucement j'avais une petite besace à la main dans laquelle se trouvait un couteau. Je savais bien que dans les bois il y avait toujours un peu des amazones qui se cachaient, et puis elles sentaient quand j'étais dans leurs régions. Et je ne serais même pas étonnée qu'Elouann ait demandé à ce qu'une d'entre elle me surveille. Mais bon je pouvais quand même me promener. J'avais ainsi une de ces légères robes beige que j'avais noué à la taille par une ceinture subtilisée à Elouann alors qu'il ne regardait pas. Une paire de spartiates et les cheveux relevés qui dégageaient ma nuque. Je ne supportais pas de les avoir sur les épaules ou dans le dos, ils me donnaient trop envie de me chatouiller et un mouvement trop brusque pouvait encore me procurer des douleurs intenses. Alors ils étaient attachés en hauteur. Elouann m'avais aidée. À l'entrée du bois j'avais doucement retiré mes chaussures et je marchais maintenant pieds nus sur l'herbe et la mousse. Je ressentais encore plus la fraîcheur. C'était agréable. J'avais presque envie de me poser dans l'herbe et me laisser aller à la fraîcheur. Mais non. Je ne pouvais pas, mais j'arrivais par contre près d'un petit cours d'eau. Je m'assis doucement dans l'herbe et laissais mes pieds se rafraîchir dans l'eau délicieusement froide. Mais soudain j'entendit une brindille craquer sous le pied d'un intrus derrière moi et instinctivement je sortis mon couteau de mon sac sans me retourner.